A l'occasion des 40 ans de la Fondation Mustela, embarquez avec nous pour une rétrospective inédite sur 40 ans d’engagement pour l’enfance.

Direction les années 2010, pour parler des familles plurielles.

L’institution familiale a connu de considérables évolutions depuis les années 1970, évolutions traduites dans les très nombreux textes adoptés depuis cinquante ans. Ainsi, la loi de 1993 reconnaît le principe dit de « coparentalité » : les parents, qu’ils soient mariés ou non, séparés ou non, exercent tous deux l’autorité parentale de plein droit.

Renforcé par la loi de 2002, ce principe était défendu par la sociologue Irène Théry dans son rapport « Couple, filiation et parenté aujourd’hui » de 1998. Un texte auquel la Fondation Mustela est naturellement sensible, car Irène Théry a été l’une de ses premières lauréates, dès 1985 ! À l’époque, les mutations familiales l’intéressaient déjà : elle consacrait alors sa recherche, justement, au droit de garde après le divorce.

Un sujet toujours d’actualité puisqu’en 2020, la France comptait 1,9 millions de familles dites monoparentales, soit 23% des familles.

En 2013, la loi dite du « mariage pour tous » marque une nouvelle étape, alors que la société française compte un nombre croissant de familles homoparentales. L’année précédente, en 2012, la Fondation Mustela en parlait déjà. Dans le livre « Être parents aujourd’hui », elle rendait hommage aux nouvelles formes de parentalité, nées du désir d’enfant de couples homosexuels et de l’aide médicale à la procréation.

Familles traditionnelles ou nouvelles familles, la Fondation Mustela a toujours accompagné les parents. Elle a financé des recherches sur le sujet, soutenu des associations, diffusé des supports d’information à leur intention.

En 2017, la fondation soutient la parution d’un livre pour les futurs parents, écrit par « Les pâtes au beurre », une association créée par la psychologue Sophie Marinopoulos. Un livre à deux entrées au titre éloquent : « À chacun(e) ses neuf mois, devenir père ou devenir mère ».

Ce faisant, la Fondation Mustela se montre fidèle à sa vocation première, énoncée il y a 40 ans : « encourager les travaux sur le développement du jeune enfant et ses relations avec son milieu ». À commencer par son milieu familial.

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