Le harcèlement scolaire est un sujet préoccupant qui touche les enfants comme les adolescents. Polymorphe, il peut se traduire par une violence psychologique (moqueries, insultes, ...etc.) ou par une violence physique, voire parfois les deux à la fois. Dans tous les cas, ses conséquences peuvent être dévastatrices pour la santé mentale et le bien-être des victimes.

Malheureusement, les chiffres montrent qu'il s'agit d'un phénomène profondément ancré au sein de l'institution scolaire :

 

 

6 à 10% des élèves
subiraient une forme de harcèlement lors de leur scolarité. (1)
1 million d’enfants
en seraient victimes, chaque année. (1)
4/10 élèves
indiquent avoir été, au moins une fois, victimes de violences verbales, d’ostracisme ou de vol au cours de l’année scolaire en France. (2)
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MIEUX COMPRENDRE LE HARCÈLEMENT SCOLAIRE

Qu'est-ce que le harcèlement ?

On parle de harcèlement quand une violence verbale, physique ou psychologique est répétée par un ou plusieurs élèves à l'encontre d'une même victime, laquelle se trouve dans une position de vulnérabilité qui l'empêche de pouvoir se défendre.3

Un phénomène aux multiples facettes

Le harcèlement scolaire peut prendre quatre formes différentes, chacune avec ses propres caractéristiques et conséquences. 

 

  1. Le harcèlement verbal, qui consiste en l’utilisation d’insultes, de moqueries et de railleries pour humilier et blesser la victime.
  2. Le harcèlement non verbal, qui implique des gestes tels que des grimaces méprisantes, des regards « méchants » ou des gestes obscènes. Bien que les paroles ne soient pas utilisées, ces formes d'agression peuvent être tout aussi nuisibles sur le plan émotionnel et social.
  3. Le harcèlement psychologique, basé sur des tactiques de manipulation et de cruauté mentale. Cela peut inclure la propagation de rumeurs, la diffamation de la réputation de la victime ou la création d'un processus d’isolement en excluant délibérément la personne harcelée de la vie sociale. Cette manipulation est parfois inconsciente.
  4. Le harcèlement physique, caractérisé par des actes de violence physique tels que des coups, des bousculades, des poussées ou des menaces physiques. Ces agressions peuvent causer des blessures physiques, mais également psychologiques par la peur constante qu’elle crée chez la victime.

 

Ces différentes formes de harcèlement scolaire doivent toutes être prises au sérieux. Certaines peuvent être rapidement perçues par les adultes en charge de la surveillance, quand d'autres sont plus discrètes, et donc plus difficiles à détecter. 

Il est important de bien les comprendre afin de mieux lutter contre ce phénomène, notamment en apprenant à déceler rapidement les premiers signes de harcèlement.

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RECONNAÎTRE LES SIGNAUX FAIBLES DU HARCÈLEMENT SCOLAIRE

Le harcèlement scolaire ne se manifeste pas de manière spécifique. Ce sont plutôt la répétition et la persistance des indices qui vont attirer l'attention des professionnels. Les signaux faibles indiquent qu'une attention particulière doit être portée à l'enfant et que cet enfant vit possiblement une situation de harcèlement. 

Tout le monde peut être en mesure de les constater : parents, personnel scolaire, professionnels de l'enfance et/ou de santé. 

Parfois, la cause de consultation peut orienter le professionnel. Les parents ou le personnel scolaire ont repéré des signes de difficulté mais ne parviennent pas à obtenir des précisions ou des éléments de diagnostic. L'enfant peut être amené en consultation pour différentes raisons : 

  • une fuite dans les jeux vidéo, 
  • des signes d'anxiété : se ronge les ongles, mange les manches de ses vêtements ou ses cheveux, 
  • des oublis fréquents : cartable, cahiers,...
  • un élève qui ne veut plus sortir en récréation,
  • une chute des notes, 
  • des difficultés de sommeil, 
  • une perte d'appétit, 
  • des troubles à type de somatisation, 
  • des difficultés soudaines à se lever le matin, 
  • des émotions exacerbées : tristesse, colère,...
  • la consommation de tabac, alcool ou drogues chez l'adolescent.

 

Un protocole de traitement des situations de harcèlement a été mis en place dans les écoles. Il présente, notamment, une grille des signaux faibles qui permet d'orienter le diagnostic de harcèlement.

 

Voir le protocole complet

 

Outre tous ces signes, le professionnel de santé peut également constater de son côté des signaux faibles qui auraient échappé à l'entourage : 

  • un changement de comportement s'il suivait déjà cet enfant, 
  • une fuite du regard, 
  • une hypervigilance, 
  • une anxiété importante, 
  • une dévalorisation.

 

L'écoute active du professionnel de santé, et sa capacité à mettre l'enfant en confiance, sont des atouts qui lui permettront de dépister les cas de harcèlement passés inaperçus. Son rôle est essentiel, car dès lors que le harcèlement parvient à s'installer durablement, il prend une ampleur dont les conséquences sur les victimes peuvent être très importantes.

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LES EFFETS DU HARCÈLEMENT SCOLAIRE CHEZ LES ENFANTS

Les effets du harcèlement sont nombreux et s'observent à la fois sur le plan psychologique, émotionnel et physique.

 

Au niveau psychologique : 

Au niveau psychologique, l'enfant harcelé présente fréquemment des troubles de l'humeur, des troubles anxieux, des phobies,...etc. Ces différents troubles peuvent s'installer durablement et être à l'origine d'un état dépressif. A terme, certains enfants décrivent ressentir des pensées suicidaires.

 

23%
des enfants victimes de harcèlement déclarent avoir pensé au suicide. (4)
67%
des personnes ayant été harcelées sur les réseaux sociaux indiquent porter des séquelles psychologiques. (5)


Au niveau émotionnel :

L’enfant victime de harcèlement présente également des difficultés sur le plan émotionnel : baisse de l’estime de soi, anxiété, peurs, honte, …

 

 

Au niveau physique (santé) :

Le harcèlement engendre fréquemment des symptômes physiques à type de maux de tête/ maux de ventre, troubles du sommeil, difficultés de concentration, épuisement..

 

Chacun de ces éléments peut être difficile à relier directement à une situation de harcèlement scolaire. C’est le tableau global présenté par l’enfant qui va permettre d’orienter le diagnostic. Le plus souvent, de nos jours, le harcèlement ne laisse plus de traces physiques (hématomes, griffures, fractures, …) mais des symptômes d’ordre psychologique, dont l’importance varie en fonction des situations et des enfants.

Cela s’explique par le fait que le harcèlement s’adapte aux nouveaux usages numériques pour prendre une nouvelle forme, virtuelle, qui s’étend au-delà du cadre scolaire : le cyberharcèlement.

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AVEC LES RÉSEAUX SOCIAUX, LE HARCÈLEMENT SCOLAIRE DEVIENT CYBERHARCÈLEMENT

Le cyberharcèlement est une forme de harcèlement basée sur les technologies numériques (réseaux sociaux, messageries, jeux en ligne et téléphones portables). Avec la généralisation de l'usage des réseaux sociaux, le phénomène de harcèlement scolaire tend ainsi à s'amplifier puisqu'il ne se limite plus à l'espace physique de l'école.

Les premiers constats sont alarmants : 

20% des 8-18 ans
ont déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement.
60% des 18-25 ans
ont déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement. (6)
De 4,1 % à 9%
C'est l'évolution du nombre de victimes de cyberharcèlement de 2015 à 2018 selon la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO). (7)

L'importance du cyberharcèlement est ainsi rendue possible par la place prépondérante des réseaux sociaux dans la vie quotidienne, spécialement chez les enfants et les adolescents.

Etat des lieux sur l'utilisation des réseaux sociaux par les enfants

8 ans et demi
l'âge moyen de la première inscription à un réseau social. (8)
22 à 25%
des 9-10 ans sont sur Facebook. (9)

Depuis juin 2023, la majorité numérique a été repoussée de 13 à 15 ans. En dessous de cette limite, il est nécéssaire d'obtenir l'accord d'au moins un des deux parents pour s'inscrire sur un réseau social. 

Cependant, cette majorité numérique ne constitue pas à elle seule une protection car il est facile de la contourner. Les données recueillies et traitées dans les sondages et statistiques sont donc souvent faussées. 

Afin de faire respecter la majorité numérique, les éditeurs de réseaux sociaux devront mettre en place une solution technique, conforme à un référentiel déterminé par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), après consultation auprès de la CNIL.

Comprendre le cyberharcèlement scolaire

Le fait que la loi soit difficilement applicable de manière concrète favorise, de fait, le développement du cyberharcèlement chez les jeunes.

A l'instar du harcèlement physique, le cyberharcèlement implique un comportement répété visant à susciter la peur, l'irritation ou la honte chez les personnes ciblées. 

Par exemple, cela peut se manifester par la propagation de mensonges ou de photos embarrassantes d'une personne sur les réseaux sociaux, l'envoi de messages agressifs ou de menaces via des plateformes de messagerie, ou encore la prise de contrôle du compte d'une personne pour e,voyer des messages inappropriés (insultes,...) en son nom.

Les spécificités du cyberharcèlement scolaire

Il y a généralement une continuité entre le cyberharcèlement et le harcèlement à l'école. Son apparition modifie le visage du harcèlement scolaire tels que nous le connaissions :

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La propagation du cyberharcèlement est beaucoup plus rapide que celle du harcèlement scolaire : il peut rapidement y avoir des centaines ou des milliers de "likes".

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Il n'existe, le plus souvent, aucune possibilité d'arrêter la propagation d'un contenu : s'il est possible de supprimer le compte d'un utilisateur, la propagation, elle ne peut généralement pas être stoppée simplement et rapidement.

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La consultation des messages reste possible 24h/24 et 7j/ 7. Il n’y a donc plus de pause dans le harcèlement.

Ell peut également se faire « en secret » : l’enfant ou l’adolescent harcelé peut être totalement seul au moment de la lecture de ces messages. Cela rend le dépistage encore plus complexe et la jeune victime est alors sans soutien.

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A l’inverse, la victime n’est pas toujours au courant des contenus la concernant. Souvent, la rumeur démarre d’un message à son sujet mais dont elle ignore l’existence. Par exemple : lorsque la majorité des élèves d’une classe communique sur un réseau social, ils peuvent se moquer, insulter et faire circuler des informations/photos d’un autre élève qui n’est pas sur ce réseau. Lorsque ce dernier s’en rend compte, il reçoit toute la violence et l’injustice d’un coup.

A noter : le cyberharcèlement laisse des traces (écrits, photos, …) qui peuvent servir de confirmation, ou de preuves dans le cadre d’une démarche judiciaire.

 

L’apparition du cyberharcèlement tend ainsi à accentuer la gravité du phénomène, ce qui rend d’autant plus nécessaire d’accorder une place centrale à la prévention chez les professionnels de santé.

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PRÉVENTION/SENSIBILISATION ET DÉPISTAGE : 2 AXES DE TRAVAIL POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ FACE AU HARCÈLEMENT SCOLAIRE

Prévention du harcèlement scolaire

Les professionnels de santé jouent un rôle extrêmement important dans la lutte contre le harcèlement scolaire sous toutes ses formes.

  • Ils jouent un rôle de prévention auprès des parents,
  • Ils peuvent intervenir dans les écoles qui à leur tour vont sensibiliser parents et enfants (éducation à l’utilisation des médias, …),
  • Auprès des enfants directement.

 

Dépistage des victimes de harcèlement scolaire

En identifiant rapidement les signes de harcèlement (signaux faibles) chez les enfants, le professionnel de santé joue un rôle crucial dans la gestion de cette situation difficile. Établir une relation de confiance avec l'enfant est primordial afin qu’il se sente en sécurité pour exprimer ses émotions et partager son expérience. Il aura également besoin d’une écoute attentive de ses préoccupations et surtout, de sentir qu’il est soutenu et protégé.

Parfois, le professionnel est le premier à diagnostiquer le problème. Le rôle d’annonce aux parents et de conseil vient alors s’ajouter à la prise en charge de l’enfant.

En collaborant avec d’autres professionnels, tels que les enseignants, les psychologues scolaires et les travailleurs sociaux, il peut mettre en place un plan d'intervention adapté pour aider l'enfant victime de harcèlement. Cela peut inclure des mesures telles que l'accompagnement psychologique, des séances de groupe pour favoriser l'expression des émotions, des conseils aux parents et des interventions auprès de l’école pour sensibiliser au problème du harcèlement scolaire.

En travaillant ensemble, en partageant les informations et en mettant en place des actions coordonnées, il est possible d’offrir un soutien essentiel aux enfants victimes de harcèlement scolaire. L’expertise des professionnels de santé est précieuse dans cette démarche visant à protéger la santé et le bien-être des enfants, d’autant qu’elle permet de faciliter le processus de prise en charge des enfants harcelés.

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COMMENT RÉAGIR FACE À UN CAS DE HARCÈLEMENT SCOLAIRE ?

La prise en charge de l’enfant harcelé fait intervenir la famille, l’école, des professionnels de l’enfance (psychologues, pédopsychiatres, pédiatres…), et, si nécessaire, la justice.

Souvent négligé, le profil des harceleurs doit aussi être pris en compte car celui-ci influe également sur les solutions à apporter. Pour cela, il faut comprendre l’importance de l’« effet de groupe », mécanisme qui amène des enfants, habituellement calmes et sans problème, à devenir harceleurs.

La plupart des harceleurs sont de bons élèves, bien insérés, ils ont confiance en eux. Les motifs de leur conduite peuvent apparaître flous, inexplicables.

Manipulateurs, ils n’attirent pas l’attention. Ils sont, la plupart du temps, appréciés de leur entourage et considérés comme inoffensifs.

Ces profils sans histoire parviennent même parfois à légitimer leur action, prétendant que la situation est le fait de la victime, scénario auquel peuvent adhérer les adultes qui n’ont aucun doute sur l’innocence du harceleur.

Justine ATLAN, Samuel COMBLEZ La revue du praticien (10)

Ce profil n’est pas toujours celui auquel on s’attend. Cela influence la réaction face à l’enfant harcelé. Avant de consulter, l’enfant victime de harcèlement aura peut - être déjà fait une tentative d’alerte sans être écouté ! Il va avoir besoin de se sentir en confiance pour oser s’exprimer et accepter une prise en charge.

Parmi les jeunes ayant des niveaux élevés de symptômes de dépression ou d’anxiété, seuls 18 à 34 % recherchent une aide professionnelle, taux semblable à celui de l’adulte.

Lorsqu’ ils accèdent aux soins pour des raisons de santé mentale, c’est d’abord par le biais des soins primaires.

Lucia Rossi, Pascale Robillard, Antoine Guedeney La revue du praticiens (10)

Environ 30% des élèves en refus scolaire et phobies scolaires sont des élèves ayant été victimes de harcèlement.10

Une revue de la littérature portant sur 28 études longitudinales (allant jusqu’ à 36 années après les faits) a été réalisée. Elle conclut que les enfants victimes d’intimidation à l'école présentent une probabilité nettement plus élevée de développer une dépression jusqu' à 36 ans plus tard, selon une période de suivi moyenne de 6 , 9 ans (odds ratio ( OR) = 1 , 99 ; IC à 95 % : 1 , 71 - 2 , 32 ). Même après avoir pris en compte jusqu' à 20 facteurs de risque majeurs de l'enfance (avec un nombre moyen de six covariables), la victimisation par l'intimidation reste un facteur de risque important de dépression ultérieure (OR = 1 , 74 ; IC à 95 % : 1 , 54 - 1 , 97 ). Les effets observés sont généralement plus prononcés lorsque la période de suivi est plus courte et lorsque l'enfant était plus jeune au moment de l’exposition à l'intimidation.11

 

Cela implique que la prise en charge proposée sera parfois installée à moyen ou long terme afin de correspondre aux besoins de l’enfant. Il arrive aussi que des adultes, victimes de harcèlement dans l’enfance, sollicitent une prise en charge tardive.

 

Recours juridique

Le dépôt de plainte est une possibilité à envisager en fonction de la gravité et du type de harcèlement. L’âge de l’enfant harceleur va influencer la procédure et la peine finale.

De nombreuses lois existent déjà. Elles concernent le harcèlement scolaire et le cyber harcèlement : 

 

D’autres sont à l’étude :

 

Il est fort probable que cet arsenal juridique sera encore étayé dans le futur.

 

Arrêter la diffusion d’un contenu lors d’un cyber harcèlement

La première étape est de signaler le harcèlement auprès de l’éditeur (site internet, réseau social, …) afin qu’il retire les contenus illicites.

Pourtant, la réalité est plus complexe car il est souvent compliqué de faire ces signalements. La procédure peut prendre du temps, laissant le contenu poursuivre sa diffusion.

Il faut donc protéger l’enfant le plus rapidement possible pendant que l’adulte responsable lance la procédure. Cela implique de tenir l’enfant à distance des réseaux sociaux, mais aussi, en fonction de la gravité de la situation :

  • d’avertir les personnes qui s’occupent de l’enfant (équipe éducative, …),
  • et d’amorcer une prise en charge thérapeutique.

Contacts utiles

  • 30 20 pour signaler un cas de harcèlement moral (du lundi au vendredi de 9h00 à 20h00 et le samedi de 9h00 à 18h00).

 

  • 30 18 en cas de cyberharcèlement (7j/7, de 9h00 à 23h00, par téléphone, sur 3018.fr par tchat en direct, sur les messageries des réseaux sociaux et via l'application 3018).
    • L'application 3018 permet, entre autres, de stocker de manière sécurisée les preuves du harcèlement subi, telles que les captures d'écran, les photos et les liens URL, dans un coffre-fort numérique. Il donne également accès à des moyens techniques juridiques.

 

  • e-Enfance : association de protection des mineurs sur Internet, partenaire officiel du Ministère de l’Education Nationale dans la lutte contre le cyberharcèlement entre élèves.

 

  • Pharos : pour signaler un contenu illicite sur Internet.

 

Le harcèlement scolaire, un enjeu de société

 

L’évolution de notre utilisation du numérique doit prendre en compte la sécurité des enfants, qui doit rester LA priorité. Le cyberharcèlement peut aussi être le fait de personnes majeures (sans lien avec l’école) et dont les enfants, utilisateurs des réseaux, sont les victimes.

Il y a donc un enjeu de société : comment permettre à l’enfant ou l’adolescent, de « vivre avec son temps », de se familiariser avec l’outil internet qui est probablement un point de base dans leur avenir professionnel et personnel, tout en le protégeant des dérives évidentes de cet outil ?